Mardi 30 Avril 2013
De 8h à 11h, on a alterné entre plage et piscine. On profite, c’est cool. Il fait très chaud. Heureusement le bord de mer donne un peu d’air. On prend un tuk tuk jusqu’à Trinco (300 roupies) et hop, comme d’hab dans le bus qui part 10 minutes après, le temps d’acheter eau et provisions (samosas, biscuits). Sauf que là, on a vraiment eu du bol, on découvre qu’il n’y a que deux liaisons, une tôt le matin et une à 12h30… Ouf!
Et là, c’est parti pour faire du tape cul pendant 4 heures! Un bus vraiment rigolo sur une route en construction (terminée sur 200 mètres…) et une piste, le bus rigolo n’a pas d’amortisseurs. On a bien ri sauf qu’une fois, j’ai cru taper le plafond tellement j’avais rebondi! Le fou rire… Lionel s’est par contre un peu cassé le dos… Pour les reins pas top, par contre pour les abdos! C’est terrible cette sensation de décoller irrésistiblement du siège, de s’envoler malgré soi, terrible parce qu’on ne sait pas trop comment on va atterrir, (je me suis explosée le coude sur le dossier en atterrissant), mais c’est tellement amusant!
À un moment, on s’arrête, discussion de notre chauffeur avec un van pendant bien 2 ou 3 minuts, puis hop, demi-tour… Hep! Que passa ? Des problèmes plus loin sur la route. Accident ? Travaux ? On n’en saura pas plus. Le bus fait un détour au début sur un très belle route que Lionel avait repérée, on est contents. Mais on la quitte pour s’engager sur un petit chemin de terre bien défoncé.
Tout le monde se précipite pour fermer les vitres parce que, des deux côtés, les branches cinglent violemment les visages qui traînent près des fenêtres à l’intérieur même du bus. On roule, on roule, et hop, en face, un gros camion… On fait quoi là!? Impossible de se croiser, il y a bien une entrée de rizière sur un côté mais des branches interdisent le passage au bus comme au camion, trop hauts. On s’arrête, on réfléchit. Et on guide le camion dans les broussailles. Ouf, ça passe tout juste, à dix centimètres près. Plus loin on croise un tuk tuk qui se range sur le côté à un centimètre du fossé…
On rejoint la route. Arrivée à Anuradhapura, à 18h, on est bien fatigués, Titi dort. C’est une ville active, vivante. Un tuk tuk insiste pour nous emmener voir la guest house de son “brother”. On hésite, la dernière fois on a u une excellente surprise à Sigiriya pour le Lion’s Lodge. Alors on y va, pour voir. Près de la voie ferré, dans un mignon petit jardin, 6 chambres, le proprio est très très gentil, la chambre pour nous 5 (trois lits moyens) à 2 000 roupies et un jus d’avocat / papaye de bienvenue! On reste.
Très bonne adresse, le gars nous donnera même de l’ibuprofène pour Cerise qui se sent moyen (petit bobo infecté à la cuisse, sans doute un bouton de moustique gratté dans lequel est rentré un grain de sable ou de corail, bien enflé, bien douloureux et comme la pépette est un chouille doudouille, on galère une heure et demi pour lui faire percer le bouton et extraire le pue. On renouvellera l’opération le lendemain.
En attendant, elle a ameuté tout l’hôtel, “ne peut plus nous faire confiance”, on lui fait trop mal, elle va “appeler le Monsieur de l’hôtel si ça continue”. De toute façon, vu le vacarme qu’elle fait, il est sûrement déjà au courant… Elle a de la fièvre, soleil ? Infection ? Peur ?
Mercredi 1er Mai 2013, Anura et retour à Negombo.
Le tuk tuk nous propose le tour d’Anuradhapura pour 9 500 roupies pui 9 000, puis 8 500, puis 8 000 last price. On le rappelle le lendemain matin, et finalement il nous propose une belle visite de 6 ou 7 lieux pour 6 000 roupies tout compris et nous explique un peu ce qu’on veut. De 9h30 à 13h, on visite les Dagobas, bodhi tree, ancien palais, on se brûle les pieds, c’est épouvantable, je n’arrive plus à marcher. Lionel et les enfants ont abandonné pour la dernière visite du palais, ils restent à l’extérieur. Je finis le tour de la dagoba en courant, je crois que mes pieds doivent fumer… Ce qui me rassure, c’est que je ne suis pas la seule! Les Sri Lankais courent aussi…
Ouf, moins la honte!
On rentre à l’hôtel où on a laissé nos sacs. La visite était très sympa, on a vu des choses différentes (dagobas, ruines, bodhi tree, petit musée, ancien palais…) Dans une ambiance très festive : c’est le 1er mai, la fête du travail, plein de fidèles viennent apporter des offrandes à Bouddha. Offrandes que les singes essaient de piquer… Ils adorent le riz, même épicé, et les fleurs!
On voit plein de mamans singes avec leurs bébés. À un moment, c’est la pause casse croûte pour tous! Des tous petits singes qui sautent maladroitement et se cassent la figure de façon hilarante aux moyens qui doivent avoir déjà quelques mois ?
C’est le premier mai, fête du travail… Le tuk tuk a peur qu’il n’y ait pas de bus pour Negombo… Oups! Et ouf! On arrive à la old station bus et ouf! Un bus pour Colombo via Negombo est là! Comme d’hab, le tuk tuk nous arr6ete à 50 centimètres de la porte du bus. Il est quasi vide, il est 13h30 environ et pour la première fois, on attend avant le départ! Départ à 14h, (il part même en avance, à 13h55!) pour 4 heures de trajet.
Chacun a une place assise, ce qui n’est pas le cas de tous les passagers. Une banquette de 3 pour les enfants qui jouent au pouilleux et une de 2 pour nous. Cerise a envie de vomir… Arrivée 4 heures plus tard sous la pluie à Negombo. Tuk tuk et silver sands hôtel où on retrouve notre chambre familiale numéro 4.
Jeudi 2 mai 2013, Marché aux poissons et plage.
Ce matin, direction le marché aux poissons de Negombo. On y admire les requis, des thons énormes, des barracudas aux grandes dents, des crabes de lagune et de mer, des crevettes de toutes tailles, un poisson perroquet qui devait être trop beau dans l’eau, des poulpes, un gros poisson rouge (dorade rose, paraît-il) etc. Et plein de poissons de toutes tailles, formes et couleurs.
Sur la plage, on admire le ballet des barques de pêcheurs qui viennent à vive allure s’échouer sur la plage, un peu plus loin tous les catamarans traditionnels avec leurs belles voiles teintées avec une plante pour l’imperméabiliser un peu. Plutôt propre le marché, on s’attendait à plus rude pour nos sens.
De retour à l’hôtel, séance de photos sur la plage pour toute une famille qui prépare un mariage.
Pour conclure…
Incroyable Sri Lankais, toujours impeccables, pas suants et dégoulinants, avec des vêtements propres et pas froissés ni sales malgré la poussière, la chaleur et les heures de bus. On ne peut pas en dire autant de nous.
On se posait pas mal de questions sur les transports, sans trouver trop de réponses dans nos guides. En fait, ils sont tellement développés que tout se fait naturellement et facilement à défaut de très rapides.
C’est un pays impeccable pour voyager avec les enfants, ils sont très bien accueillis et plein de belles choses pour eux. Pour la nourriture il y a toujours moyen de trouver du riz blanc, des oeufs au plat ou des omelettes, des frites et des choses non épicées. Comme pour la Turquie, la Grèce, le Sénégal, c’est super en famille.