Lundi 6 juillet.
Le jour s’est levé et on y voit plus clair (ou serait-ce l’effet du raki qui s’est dissipé?) On est garé tout près du centre de Matala. Matala c’est l’ancien repère des hippies des années 70. Matala c’est aussi un tout petit village qui finit en cul-de-sac par la plage. Quelques rues essentiellement piétonnes forment un petit centre assez touristique qui abrite l’hôtel Zafiria, le restaurant Zafiria, le mini-market Zafiria et j’en passe. Le routard explique qu’il s’agit d’une famille de 8 frères qui se sont installé ici. Ils ont eu du flair. A la fin de la route, un parking géant et payant et enfin… la plage. Celle-ci recouverte en grande partie des fameux transats et parasols est entourée de falaises dont lesquels se trouvent les fameuses grottes qui hébergeaient les fameux hippies (dont Bob Dylan paraît-il!). Ces derniers ont dû se retourner dans leurs tombes (enfin pour ceux qui ne sont plus vivant, l’herbe ça conserve) lorsque la “visite” de celles-ci est devenue payante! Déjà que les parasols et les transats c’est pas très peace and love… Mais, lueur d’espoir dans ce monde de consommation à entrouance, la visite est aujourd’hui gratuite, le grillage l’entourant aillant été saccagé… peut-être pas de nouveaux amoureux de la liberté, de l’amour et de la nature… qui sait… après tout, n’est-il pas interdit d’interdire ?
On passe ensuite voir Komos. Plage géante, très belle. On ne restera pas, le reste de la Grèce nous attend!
Avant de continuer, arrêt à Festos ou Faistos pour les intimes. Un palais merveilleux, le théatre le sans doute le plus vieux du monde (on parle de 2 ou 300 ans tout de même!), des escaliers, les portes, les fenêtres… Et surtout pas mal de vieille pierres aujourd’hui. Le site est agréable. On ne peut pas dire impressionnant - sauf peut-être pour les spécialistes, mais agréable oui. Surtout qu’on n’est pas nombreux… les enfants font des nids avec de la paille et des cailloux en guise de d’oeufs à couver. Ca leur plait, c’est ça qui compte…
On passe ensuite par Spili dans la montagne et avec sa fontaine aux têtes de lions. Rethymno la touristique mais qui reste une vraie ville (très étendue d’ailleurs). On finit à Georgioupoli, à une vingtaine de kilomètre de Rethymno. On se gare à côté du port, juste à côté de la plage Arkadi. On a l’impression d’être à la campagne avec toutes ces oies qui passe de la plage au port… Côté village, la place principale abrite les nombreux tavernas pour les touristes essentiellement grecs mais aussi allemand. Pourquoi, je ne sais pas trop…