Dimanche 28 juin 2009
La nuit a été un peu bruyante. Entre la musique des bars, les gens qui font demi-tour sur le parking, ceux qui se posent là 10 minutes leurs 5000 Watt d’auto radio poussé à fond, le camion de poubelle…
Ce matin, c’est balade dans Agios Nikolaos le long port qui est vraiment agréable. On réussit même à envoyer quelques mails via connexion wifi un peu piqué sans doute à un resto ou à un hôtel.
Après un repas dans le camping car (“encore des concombres!!!”) départ le long de la côte Nord-Est. Lors d’un arrêt photo , c’est Freddy du 57 qui vient discuter. “J’ai vu votre plaque 57, mon sang n’a fait qu’un tour!” Il est sympa Freddy, cet ancien prof (il était à Fameck bien avant moi, mais quand même) qui donne aujourd’hui dans l’humanitaire, qui passe son temps au Cameroun ou au Senegal et qui a monté une association de plus de 1000 adhérents : l’association Alsace-Crète qui organise des randos en Crète, importe de l’huile crétoise et fait encore bien de choses.
Arrêt sur la plage de galets de Tholos. C’est pas loin d’être désert. Bain de mer avec oursin dans le pied pour Malo!!! déjà que Cerise avait moyen envie de marcher sur ces rochers couvert de “mousses”!!! Au bout de la plage, des grecs font leur pique nique du dimanche soir derrière leurs piques up. On est bien bien tranquilles.
Repas à la Taberna sur la plage : souvlaki, tatsiki salade grecque et patatoes arrosée de bière locale Alpha. C’est pas très varié les repas depuis notre départ, mais c’est toujours aussi bon!
Lundi 29 juin 2009
Aujourd’hui c’est l’anniversaire des 3 ans d’Hippolyte, ça se fête! Il rêve de gâteau au chocolat, cela ne va pas être simple. Cela dit Marion a pensé à prendre des bougies, on verra ce qu’on trouve pour aller en dessous. Pendant que Marion lave une trentaine de culottes (qu’elle pend sur la plage!) et que les enfants se préparent mentalement à aller se baigner, j’emballe les cadeaux trouvés par Marion il y a quelques jours au supermarché au Pirée : une ferme avec plein de petits animaux et un matelas gonflable.
Baignade dans une eau bien plus chaude qu’à Agios Nicholaos. Puis douche presque brûlante sur la plage : les tuyaux noirs qui amène l’eau sont étalés à même le sol sur plusieurs centaines de mètres, toute la journée, sous le soleil…
On repart de ce petit endroit bien sympathique. La route bordée de lauriers roses en fleurs nous amène jusqu’à Sitia, une ville d’une bonne taille, puis jusqu’à la plage de Vai. Cette plage est planté au bord d’une palmeraie. Si la description du routard (édition 2001) et celle de témoignage sur le Net n’était pas très engageant (on parle de plage fliquée, à douche payante et entourée de barbelé) la réalité en 2009 pour cette fin juin et tout de même beaucoup plus acceptable. Les barbelés ont laissé place à des barrière en bois et du grillage (discret, haut d’à peine un petit mètre…), le parking, immense accueille 2 ou 3 camping car et au niveau de wc (fermés) il y a même un tuyau d’arrosage qui nous permet de faire le plein d’eau (on apprendra plus tard qu’il est payant la journée). Si la plage est, il est vrai, recouverte aux 2/3 de transats et parasols (désertés vu l’heure tardive) il y a quand même une partie de sable nu (pas comme au sud de Nicholaos!) et même une douche. Et aussi deux petites tentes plantées dans les palmiers malgré l’interdiction de camper (on n’est pas en pleine saison…)
On hésite à dormir ici, mais on finit par se diriger vers Itanos conseillé par un français rencontré à Agios Nicholaos qui habite ici 6 mois par an dans son van aménagé par ses soins. On le retrouve d’ailleurs sur cette minuscule plage. Il est accompagné pendant un mois par sa fille et ses deux petits enfants. De la compagnie pour les nôtres qui trouvent cela super!
La plage est propre, mais nos voisins ont passé quelque temps à enlever un paquet de cochonneries qui traînaient un peu partout… Leurs enfants font “les éboueurs” comme ils disent et trouvent cela très amusant, les nôtres se joignent avec joie à cette activité.
Le soir, repas dehors, sur la plage, au son de la mer que le vent absent nous laisse entendre.