01 juillet 2001

Ce soir, on quitte Hanoï. Il faut dire que nos oreilles commencent à souffrir vraiment du vacarme de la rue. N’empêche qu’on est quand même un peu triste de quitter cette ville très vivante -ça, aucun doute- et accueillante -nous on a trouvé. On espère juste pouvoir y retourner un jour et que la ville n’ait pas trop changé, que les mobs qui ont remplacé les vélos ne soient pas à leur tour remplacées par de grosses voitures. Et que les jolies maisons basses de 3 mètres maximum de largeur autorisée n’aient pas été détruites pour construire de gros immeubles. Faut dire que le Vietnam a l’air de pas mal bouger, que les touristes de toutes nationalités affluent (jusqu’à présent, les français sont en seconde position juste derrière les chinois). Et que si le temps semble s’être arrêté dans certains endroits (en particulier dans les campagnes), les gens semblent avoir envie de le rattraper. Faut juste espérer que cela se fasse en douceur, que la liberté ne laisse pas place à l’anarchie et que le libéralisme sauvage ne provoque pas quelque catastrophe ou ne laisse trop de gens sur le carreau.

Dernière journée à Hanoï donc, que l’on passe en grande partie à chercher un chapeau pour Marion. On en avait trouvé un il y a quelques jours, mais Marion, toujours aussi généreuse, l’a offert aux poissons de la mer de Chine lors de notre retour de la baie d’Along. Le problème, c’est qu’on ne se rappelle plus le nom de la rue. On a donc erré sous le soleil pendant les heures les plus chaudes de la journée. Mais cela a été une bonne occasion de revoir TOUTES les rues d’Hanoï. Et puis maintenant, on a le chapeau et Marion a retrouvé le sourire. Alors tout va bien.

Le bus pour Hué va être top. C’est sûr. C’est un bus touristique qui va être rempli d’occidentaux, qui va nous emmener de guesthouse en guesthouse. Mais au moins, il sera top. Quoique… Il y a quand même quelques trucs qui clochent. On devait le prendre à l’hôtel à 19h00, on a dû aller le chercher vers 20h00 2 ou 3 km plus loin en mob. Et puis il y a ce chauffeur bizarre qui n’y comprend rien à nos billets. On a un “open tour”, un billet qui va nous conduire d’Hanoï au nord jusqu’à Saïgon au sud, avec tous les arrêts qu’on veut sur la route. Du coup, on a un petit carnet avec un billet Hanoï vers Hué, un autre Hué vers Hoï An, etc. Mais rien de compliqué, tous les touristes ont le même. Pourtant, il faut se battre pour qu’il ne prenne pas le ticket Nha Trang-Dalat, en plein milieu du parcours.

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