3 mai 2001
Lionel a une fois de plus bien veillé dans le train et moi… bien dormi! Arrivée à la gare de Sealdah (à Calcutta) à 8H45. Direction Sudder street (la rue des touristes) dans un bus chargé où la chaleur nous rend tout dégoulinants! Quel bonheur… Hôtel Paragon (le même que lors de notre précédent passage), vite une douche, lessive urgente (genre plus de culottes), arrachage du néon de la chambre avec la corde à linge qu’on y a benêtement attachée, rafistolage discret au scotch et … on court chez le Sikh (notre resto préféré) se régaler d’un épinard (quel délice), lentilles, chapattis, raita, lassi et thé noir! Le soir, super chicken tandoori et chiken tikka (poulet mariné dans le yaourt, là aussi, un régal), toujours chez le Sikh.
4 mai 2001
Lionel est tout content de partir en Thaïlande, il a l’impression de… partir en vacances!!! Et gros ballot, il serait temps de te réveiller! Qu’est ce que tu crois qu’on fait depuis 3 mois? On passe la journée à manger chez le Sikh, à refaire des photos et les poster pour nos camarades indiens et népalais à qui on a promis de le faire, et à surfer sur le Net! Le soir, grand luxe, on prend un taxi pour l’aéroport! Un superbe Ambassador jaune et noir!
A l’aéroport, c’est un bazar inouï. Personne ne peut nous dire si on trouvera quelque chose à grignoter ou à boire après le passage du point de contrôle des douanes. On paie la taxe d’aéroport de 200 roupies. On demande à deux personnes s’il y en a une autre à payer (on nous avait annoncé 3 versions différentes, 500, 750 et même 1000 roupies). “Non, rien”. Alors on va changer nos 1000 roupies contre 21 dollars. Puis on passe les deux contrôles intermédiaires (on en est déjà à 3) et on mange à l’étage. Une demie heure plus tard arrive le gentil monsieur qui nous avait dit “rien à payer”. “Je me suis trompé, il reste 500 roupies à payer”. Comme il comprend très bien que nos roupies, on les a changées contre des dollars, il nous emmène au comptoir de change. Pour cela, il faut repasser 2 contrôles à l’envers, ce qui est normalement interdit… Du coup, un douanier garde ma carte d’embarquement. Le monsieur du change reprend en souriant le formulaire et les dollars et me rend les 1000 roupies, le gentil monsieur lui explique le pourquoi. Puis il faut repasser les contrôles.
uite, c’est l’entrée en salle d’embarquement. Chaque sac est “estampillé” (en fait une étiquette qui est tamponnée à la sortie des rayons X, mais sans nos noms) et nous, fouillés! Victoire, nos chaussures ne sonnent même pas. Par contre, Lionel n’arrête pas de bipper de la hanche, pourtant il n’a rien de métallique sur lui. Moi, par contre, aucun problème malgré mes poches remplies de monnaie! Puis c’est l’embarquement où chaque sac et banane est vérifié à nouveau (l’endroit est clos, mais on aurait pu faire apparaître un sac non estampillé tel Garcimore), s’il n’a pas la fameuse étiquette sans nom mais avec le tampon, on est recalé et il faut recommencer les rayons X! Au pied de l’avion, tout est verifié une nouvelle fois!!! On ne sait jamais! Le plus curieux, nos passeport et billets d’avion n’ont été vérifiés qu’à la douane, une seule fois…
Décollage vers minuit. On est assis à côté mais… avec l’allée entre nous! Délicieux repas “international” (salade AVEC vinaigrette) accompagné de vin rouge. Bon sang (parfois, Marion dit “sacrebleu”, “fichtre”, “brinquezingue” ou “bon sang “, elle a pris “vieux francais” en option au bac), ça fait plaisir même si c’est la bonne piquette commune à tous les avions! Et précédé de Champagne! Arrivée 4 heures plus tard à Singapour où il est déjà 6H15! La nuit est déjà finie? Comprends pas, pas vu passer! 8H00, on part à travers le superbe aéroport chercher notre avion pour Bangkok.
